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la peur des armes à feu
la peur des armes à feu.

La peur des armes à feu

Je me rappelle, quand j’étais jeune, la familiarité que j’avais avec une arme à air comprimé. Mon père, avec sa voix ferme mais bienveillante, me répétait souvent les règles de sécurité : 

“Pointe à terre”

“Ton cran de sûreté est activé ?”

“Même si l’arme est déchargée, agis comme si elle était chargée”

“Pense toujours à ce qui pourrait se trouver derrière la cible que tu vises”

“Mets ton cadenas sur ton arme et range-la dans l’étui”

J’ai grandi entouré de diverses armes – carabines, fusils, armes de poing – utilisées pour le tir sportif, le tir au pigeon d’argile ou pour la chasse. Ces activités, pour les jeunes et les moins jeunes, créent des souvenirs qui restent gravés dans la mémoire pour toujours.

Je garde un souvenir particulier du jour où mon grand-père m’a donné ma première carabine à l’âge de 12 ans. C’était une 30-06 Mauser avec un vieux télescope noir égratigné et désajusté. J’en étais incroyablement fier et j’en prenais grand soin. Excité, j’ai voulu la montrer à ma mère. Elle, qui n’était ni chasseuse ni familière des armes à feu, avait peur. Elle ne voulait même pas y toucher, craignant qu’un accident ne se produise. Elle insistait pour que je place la carabine dans le coffre-fort. Elle avait une peur des armes que je ne comprenais pas.

 J’essayais de la rassurer, lui expliquant qu’elle était déchargée, verrouillée par un cadenas et qu’il n’y avait aucun danger. Mais rien à faire, sa peur était trop profonde.

Cette expérience m’a fait réaliser que la peur des armes à feu, souvent basée sur une méconnaissance de leur fonctionnement et de leur utilisation sécuritaire, est une réalité pour beaucoup de gens.

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La Perception et la Réalité des Armes à Feu

On a souvent tendance à croire que les armes à feu ont une sorte de volonté propre, comme si, dès qu’on les pose quelque part, elles se mettent à comploter pour créer le chaos. 

C’est un peu comme accuser une cuillère de nous faire grossir, non? 

La réalité, c’est qu’une arme à feu, dans son essence, n’est rien de plus qu’un assemblage de bois et de métal, tout comme un bâton de baseball, un couteau, 

Prenons un moment pour y réfléchir. Un fusil ou une carabine, posé là, sur une table ou dans un coffre, n’a pas plus d’intention qu’une chaise ou qu’un vase. 

 

Il ne va pas se lever soudainement pour aller faire un sprint dans la rue ou décider, sur un coup de tête, de changer de carrière. 

Non, il reste là, inerte, jusqu’à ce qu’une main humaine entre en jeu.

Cette inertie des armes à feu est souvent oubliée dans les débats enflammés. On leur attribue des caractéristiques maléfiques, comme si elles étaient animées par une sorte d’esprit frappeur.

Mais soyons sérieux

Une arme à feu n’a pas plus de conscience qu’un tournevis ou qu’un marteau.
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C’est un outil, un objet créé et utilisé par des humains. Elle ne prend pas de décisions, elle ne ressent pas d’émotions et ne possède pas d’agenda secret. 

Si un fusil pouvait parler, il dirait probablement quelque chose comme : « Hé, ne me regarde pas comme ça, je n’ai rien fait! »

Ce qu’il faut comprendre, c’est que l’arme à feu, comme tout autre objet, devient ce que l’homme en fait. 

Dans les mains d’un chasseur responsable ou d’un tireur sportif, elle est un instrument de loisir, de tradition, voire d’art. Dans les mains d’une personne mal intentionnée, elle devient un instrument de destruction. 

C’est cette dualité qui rend le débat sur les armes à feu si complexe et si chargé d’émotions.

La prochaine fois que vous verrez une arme à feu, rappelez-vous qu’elle n’est pas plus malveillante qu’un bâton de baseball abandonnée dans un garage. Elle ne court pas les rues en quête de victimes. Non, elle reste là, immobile, attendant l’action ou l’inaction de l’homme. C’est cette interaction, cette relation entre l’homme et l’objet, qui définit le véritable rôle et le véritable danger de l’arme à feu.

L'Homme Derrière l'Arme : Le Véritable Facteur de Danger

la fusillade de la polytechnique
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fusillade â la mosquée de québec
fusillade en plein jour: un membre de gang de rue de laval est arrêté
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Vous pouvez avoir peur d’une arme àfeu, mais rappelez-vous que le danger ne réside pas dans son assemblage métallique et boisé, mais bien dans les mains de celui qui la détient. Comme nous l’avons déjà évoqué, un fusil posé sur une table n’est qu’un objet inerte, dénué de toute volonté ou intention. Il devient dangereux – ou non – selon l’intention et la condition de la personne qui le manie.

Prenons le cas d’un propriétaire légal d’armes à feu, quelqu’un qui pratique le tir sportif ou qui chasse. 

Pour cette personne qui chasse, l’arme est un outil, un moyen d’exercer une passion, de respecter une tradition. 

Elle est manipulée avec respect, connaissance et, surtout, en toute sécurité. Ces utilisateurs connaissent la valeur de la vie et la responsabilité que comporte le fait de posséder une arme. Ils sont formés, conscients des risques et prennent toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de leur entourage et la leur.

Contrastons cela avec un membre de gang de rue ou une personne en détresse psychologique. 

Dans ces mains, l’arme à feu devient un instrument de violence, un moyen d’intimidation ou d’expression de détresse interne. Le problème ici n’est pas l’arme en elle-même, mais l’utilisation qui en est faite. Dans le cas des gangs, l’arme devient un outil pour commettre des actes criminels, pour imposer la peur et le contrôle. 

Chez une personne souffrant de troubles mentaux, elle peut devenir le moyen tragique de manifester une souffrance profonde, souvent avec des conséquences désastreuses.

Il est crucial de comprendre cette distinction. Mettre toutes les armes à feu dans le même panier, c’est ignorer la complexité de la question. 

Ce n’est pas l’arme qui choisit de blesser ou de tuer, c’est la personne qui la tient. 

La législation et les mesures de contrôle doivent donc s’attaquer non pas uniquement aux armes, mais surtout à qui peut les posséder et dans quelles conditions. Cela implique une compréhension approfondie des motivations, de la santé mentale et du contexte social des individus.

En fin de compte, reconnaître que le danger potentiel d’une arme à feu réside dans l’intention de l’utilisateur, et non dans l’objet lui-même, est essentiel pour mener un débat éclairé et constructif sur le contrôle des armes et la sécurité publique.

Comprendre la Réglementation et la Responsabilité

En clôturant cet article, il est essentiel de souligner que les armes à feu au Canada ne sont pas des objets que l’on peut acquérir à la légère. La réglementation entourant leur possession est stricte et rigoureusement contrôlée par le gouvernement fédéral. Pour posséder, acheter ou vendre une arme à feu, il est impératif d’obtenir un permis de possession et d’acquisition délivré par la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Ce processus n’est pas une simple formalité : il implique une enquête approfondie sur les antécédents de l’individu, avec des vérifications auprès des membres de la famille, des conjoints ou ex-conjoints. Obtenir ce permis peut prendre plusieurs mois, ce qui témoigne du sérieux avec lequel cette question est traitée.

Le but de cet article n’était certainement pas de banaliser les armes à feu. 

Bien au contraire, l’objectif était d’informer et de faire comprendre une distinction fondamentale : une arme à feu, en soi, est un objet inerte. Elle ne devient dangereuse que dans le cadre d’une utilisation non sécuritaire ou mal intentionnée. En comprenant cela, nous pouvons mieux appréhender les débats autour de la réglementation des armes et reconnaître la responsabilité qui incombe à chaque propriétaire d’arme.

L’accent mis sur la réglementation des armes à feu et la responsabilité individuelle est crucial. 

Il s’agit d’assurer que les armes à feu sont entre les mains de personnes aptes à les utiliser de manière sécuritaire et responsable. C’est une démarche qui vise à protéger à la fois les propriétaires d’armes et le grand public.

En conclusion, il est important de se rappeler que le débat sur les armes à feu ne se limite pas à leur nature d’objets inertes. 

Il englobe des questions plus larges de sécurité, de responsabilité et de santé publique. En tant que société, notre responsabilité collective est de veiller à ce que la possession et l’utilisation des armes à feu soient encadrées de manière à préserver la sécurité de tous, tout en respectant les droits des propriétaires responsables. En étant bien informés, nous pouvons contribuer à un dialogue constructif et équilibré sur ce sujet complexe et souvent controversé.

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